Déprime ou dépression ?

Connaître une baisse de moral n'a en soi rien d'anormal. Même le plus grand optimiste ne peut pas toujours être au meilleur de sa forme. Néanmoins, il peut arriver que cet affect de l'humeur s'intensifie et devienne plus douloureux. On parle alors de "déprime" voire de "dépression" sans pour autant que cela soit forcément bien employé. Passés tous deux dans le langage courant, ces termes ne qualifient pour autant pas la même chose! Alors comment les différencier ?

Qu'est-ce-que la déprime ?

La déprime se caractérise par un état psychologique passager (qui peut durer quelques jours). On ressent alors une baisse de moral, une baisse d'énergie et un sentiment de tristesse. Ce qui peut également s'accompagner d'anxiété, d'insomnie ou d'hypersomnie, d'irritabilité, de perte de confiance en soi, de remise en question, de difficultés de concentration ou de culpabilité.

D'un point de vue neuroscientifique, le phénomène de déprime s'explique par un déséquilibre de la chimie du cerveau. En l'occurrence, il s'agit d'une baisse de de dopamine et/ou de sérotonine au sein de la neurotransmission. Cela étant, la chimie du cerveau ne suffit pas à expliquer ce phénomène.

Il est important de souligner que l'on ne déprime pas par hasard! La déprime vient en réaction à une situation vécue. Il s'agit en général de situations subies/non voulues (par exemple: rupture amoureuse, perte d'emploi, changement de saison, problème de santé...).

Le sentiment de déprime nous montre que l'on peut être vulnérable à ce qui nous entoure, mais aussi vis-à-vis de soi même (par exemple: culpabilité de s'être trompé ou d'avoir mal agit, mauvaise hygiène de vie...).

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" disait F. Nietzsche (philosophe allemand dans Le crépuscule des idoles). Ce qui traduit que les expériences douloureuses (nous exposant par exemple à la déprime) peuvent nous renforcer en nous obligeant à trouver des solutions par nous même et donc à dépasser nos faiblesses.

Néanmoins, on a tous des limites à notre faculté de résilience. Ainsi, quand la déprime intervient de manière trop brutale ou quand on a le sentiment de répéter des épisode de déprime un peu trop souvent, c'est peut être qu'il est temps de faire un travail sur soi.

Quand cet état psychologique persiste sur du long terme et s'intensifie il peut s'agir d'une dépression...

Qu'est-ce-que la dépression ?

La dépression se caractérise par un état plus durable (elle peut durer des jours, des mois, voire des années). Elle manifeste des symptômes proches de la déprime, mais souvent avec une plus grande souffrance et intensité. On peut ainsi relever: une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et d'intérêt, une diminution du sentiment de plaisir, perte de libido, des troubles alimentaires et du sommeil, et des pensées morbides (voire suicidaires).

Reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme étant une maladie, la dépression s'évalue sur le plan médical d'après les critères du DSM-V (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux): 9 symptômes sont caractéristiques de la dépression.

De plus en plus de cas de dépressions sont diagnostiqués en France chaque année, les réponses médicamenteuses fournies (antidépresseurs) sont cependant rarement suffisantes. En agissant sur la chimie du cerveau, les antidépresseurs peuvent amener un certain apaisement et empêcher que l'état dépressif ne s'aggrave. Si le médicament peut être nécessaire dans un état de crise (quand la souffrance devient trop insupportable), il ne peut en aucun cas remplacer un travail sur soi.

D'un point de vue psychopathologique et clinique, la dépression est corrélée à notre histoire de vie. L'affect dépressif vient en réaction à ce que l'on vit et rend compte du positionnement qu'on y adopte. Il s'agit de mécanismes inconscients acquis durant notre construction et notre développement.

La dépression est un signe qui indique que l'on peine à se débrouiller de son vécu, et qu'un problème persiste. Difficile donc de traiter la dépression sans avoir pris le temps de comprendre les raisons de sa présence. Ces raisons ne sont pas universelles; elles sont à voir au cas par cas.

Les dimensions psychologiques et psychothérapeutiques sont à considérer car elles permettent la compréhension des mécanismes qui nous entraînent dans la dépression, mais également la mise en place de solutions appropriées. Il est normal de ne pas tolérer la souffrance et de vouloir aller bien, mais la souffrance est là pour que le problème ne passe pas inaperçu. Le but d'une thérapie est d'en sortir plus fort qu'on y est entré. Ce qui diminue aussi considérablement les risques de rechutes!

 

Qu'est-ce-que la déprime ?

La déprime se caractérise par un état psychologique passager (qui peut durer quelques jours). On ressent alors une baisse de moral, une baisse d'énergie et un sentiment de tristesse. Ce qui peut également s'accompagner d'anxiété, d'insomnie ou d'hypersomnie, d'irritabilité, de perte de confiance en soi, de remise en question, de difficultés de concentration ou de culpabilité.

D'un point de vue neuroscientifique, le phénomène de déprime s'explique par un déséquilibre de la chimie du cerveau. En l'occurrence, il s'agit d'une baisse de de dopamine et/ou de sérotonine au sein de la neurotransmission. Cela étant, la chimie du cerveau ne suffit pas à expliquer ce phénomène.

Il est important de souligner que l'on ne déprime pas par hasard! La déprime vient en réaction à une situation vécue. Il s'agit en général de situations subies/non voulues (par exemple: rupture amoureuse, perte d'emploi, changement de saison, problème de santé...).

Le sentiment de déprime nous montre que l'on peut être vulnérable à ce qui nous entoure, mais aussi vis-à-vis de soi même (par exemple: culpabilité de s'être trompé ou d'avoir mal agit, mauvaise hygiène de vie...).

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" disait F. Nietzsche (philosophe allemand dans Le crépuscule des idoles). Ce qui traduit que les expériences douloureuses (nous exposant par exemple à la déprime) peuvent nous renforcer en nous obligeant à trouver des solutions par nous même et donc à dépasser nos faiblesses.

Néanmoins, on a tous des limites à notre faculté de résilience. Ainsi, quand la déprime intervient de manière trop brutale ou quand on a le sentiment de répéter des épisode de déprime un peu trop souvent, c'est peut être qu'il est temps de faire un travail sur soi.

Quand cet état psychologique persiste sur du long terme et s'intensifie il peut s'agir d'une dépression...

Qu'est-ce-que la dépression ?

La dépression se caractérise par un état plus durable (elle peut durer des jours, des mois, voire des années). Elle manifeste des symptômes proches de la déprime, mais souvent avec une plus grande souffrance et intensité. On peut ainsi relever: une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et d'intérêt, une diminution du sentiment de plaisir, perte de libido, des troubles alimentaires et du sommeil, et des pensées morbides (voire suicidaires).

Reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme étant une maladie, la dépression s'évalue sur le plan médical d'après les critères du DSM-V (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux): 9 symptômes sont caractéristiques de la dépression.

De plus en plus de cas de dépressions sont diagnostiqués en France chaque année, les réponses médicamenteuses fournies (antidépresseurs) sont cependant rarement suffisantes. En agissant sur la chimie du cerveau, les antidépresseurs peuvent amener un certain apaisement et empêcher que l'état dépressif ne s'aggrave. Si le médicament peut être nécessaire dans un état de crise (quand la souffrance devient trop insupportable), il ne peut en aucun cas remplacer un travail sur soi.

D'un point de vue psychopathologique et clinique, la dépression est corrélée à notre histoire de vie. L'affect dépressif vient en réaction à ce que l'on vit et rend compte du positionnement qu'on y adopte. Il s'agit de mécanismes inconscients acquis durant notre construction et notre développement.

La dépression est un signe qui indique que l'on peine à se débrouiller de son vécu, et qu'un problème persiste. Difficile donc de traiter la dépression sans avoir pris le temps de comprendre les raisons de sa présence. Ces raisons ne sont pas universelles; elles sont à voir au cas par cas.

Les dimensions psychologiques et psychothérapeutiques sont à considérer car elles permettent la compréhension des mécanismes qui nous entraînent dans la dépression, mais également la mise en place de solutions appropriées. Il est normal de ne pas tolérer la souffrance et de vouloir aller bien, mais la souffrance est là pour que le problème ne passe pas inaperçu. Le but d'une thérapie est d'en sortir plus fort qu'on y est entré. Ce qui diminue aussi considérablement les risques de rechutes!

 

Qu'est-ce-que la déprime ?

La déprime se caractérise par un état psychologique passager (qui peut durer quelques jours). On ressent alors une baisse de moral, une baisse d'énergie et un sentiment de tristesse. Ce qui peut également s'accompagner d'anxiété, d'insomnie ou d'hypersomnie, d'irritabilité, de perte de confiance en soi, de remise en question, de difficultés de concentration ou de culpabilité.

D'un point de vue neuroscientifique, le phénomène de déprime s'explique par un déséquilibre de la chimie du cerveau. En l'occurrence, il s'agit d'une baisse de de dopamine et/ou de sérotonine au sein de la neurotransmission. Cela étant, la chimie du cerveau ne suffit pas à expliquer ce phénomène.

Il est important de souligner que l'on ne déprime pas par hasard! La déprime vient en réaction à une situation vécue. Il s'agit en général de situations subies/non voulues (par exemple: rupture amoureuse, perte d'emploi, changement de saison, problème de santé...).

Le sentiment de déprime nous montre que l'on peut être vulnérable à ce qui nous entoure, mais aussi vis-à-vis de soi même (par exemple: culpabilité de s'être trompé ou d'avoir mal agit, mauvaise hygiène de vie...).

"Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort" disait F. Nietzsche (philosophe allemand dans Le crépuscule des idoles). Ce qui traduit que les expériences douloureuses (nous exposant par exemple à la déprime) peuvent nous renforcer en nous obligeant à trouver des solutions par nous même et donc à dépasser nos faiblesses.

Néanmoins, on a tous des limites à notre faculté de résilience. Ainsi, quand la déprime intervient de manière trop brutale ou quand on a le sentiment de répéter des épisode de déprime un peu trop souvent, c'est peut être qu'il est temps de faire un travail sur soi.

Quand cet état psychologique persiste sur du long terme et s'intensifie il peut s'agir d'une dépression...

Qu'est-ce-que la dépression ?

La dépression se caractérise par un état plus durable (elle peut durer des jours, des mois, voire des années). Elle manifeste des symptômes proches de la déprime, mais souvent avec une plus grande souffrance et intensité. On peut ainsi relever: une grande tristesse, un sentiment de désespoir, une perte de motivation et d'intérêt, une diminution du sentiment de plaisir, perte de libido, des troubles alimentaires et du sommeil, et des pensées morbides (voire suicidaires).

Reconnue par l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) comme étant une maladie, la dépression s'évalue sur le plan médical d'après les critères du DSM-V (Manuel Diagnostique et Statistique des Troubles Mentaux): 9 symptômes sont caractéristiques de la dépression.

De plus en plus de cas de dépressions sont diagnostiqués en France chaque année, les réponses médicamenteuses fournies (antidépresseurs) sont cependant rarement suffisantes. En agissant sur la chimie du cerveau, les antidépresseurs peuvent amener un certain apaisement et empêcher que l'état dépressif ne s'aggrave. Si le médicament peut être nécessaire dans un état de crise (quand la souffrance devient trop insupportable), il ne peut en aucun cas remplacer un travail sur soi.

D'un point de vue psychopathologique et clinique, la dépression est corrélée à notre histoire de vie. L'affect dépressif vient en réaction à ce que l'on vit et rend compte du positionnement qu'on y adopte. Il s'agit de mécanismes inconscients acquis durant notre construction et notre développement.

La dépression est un signe qui indique que l'on peine à se débrouiller de son vécu, et qu'un problème persiste. Difficile donc de traiter la dépression sans avoir pris le temps de comprendre les raisons de sa présence. Ces raisons ne sont pas universelles; elles sont à voir au cas par cas.

Les dimensions psychologiques et psychothérapeutiques sont à considérer car elles permettent la compréhension des mécanismes qui nous entraînent dans la dépression, mais également la mise en place de solutions appropriées. Il est normal de ne pas tolérer la souffrance et de vouloir aller bien, mais la souffrance est là pour que le problème ne passe pas inaperçu. Le but d'une thérapie est d'en sortir plus fort qu'on y est entré. Ce qui diminue aussi considérablement les risques de rechutes!